Les projets du nouveau gouvernement de droite, ou les aveux partiels de Sarkozy …

 

Antisocial. Le ministre de l'intérieur n'en est pas à un euphémisme près et le prouve.

 

 

 

 

« Je suis champion du monde de trampoline », avoue Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire de Jean‑Pierre Raffarin. Il fait donc des petits bonds. Mais pas, pour l'heure, le grand saut de la vérité.

 

Exemple dans l'entretien publié dernièrement par le Parisien :

Passons sur la démagogie électorale: elle concerne la sécurité et caresse dans le sens du poil.

Passons aussi sur cette pétition de principe: « Aucune alliance avec le FN. » Il ajoute aussitôt: « Il faut avoir en tête la grande mobilisation du 5 mai. »

L'essentiel est ailleurs. Avec l'euphémisme pour clause de style.

 

Les retraites ?

« Il faudra que les uns et les autres nous apprenions à accepter de travailler plus longtemps puisque nous vivrons plus longtemps. »

 

La répartition ?

« Ne peut-on pas imaginer un système complémentaire permettant à chacun d'entre nous de faire des économies en franchise d'impôt, pour les mettre de côté et abonder sa retraite? » 

Fait-il mine de s'interroger sans prononcer les mots « fonds de pension ».

 

L'augmentation des pensions et des retraites ?

« Si tout le monde avance du même pas, alors nous ne pourrons résoudre aucun des problèmes. »

 

Les 35 heures ? 

« Notre idée (...) c'est de mettre de la souplesse dans le système en proposant de déplafonner le nombre d'heures supplémentaires. »

C'est-à-dire nier la dimension créatrice d'emplois contenue dans le principe d'origine.

 

La baisse d'impôts qui ne profitera qu'aux plus riches ?

« Ce sont ceux qui travaillent le plus qui font tourner l'économie. ceux dont nous avons besoin pour faire tourner la France. »  

 

La privatisation de La Poste? 

« Il faut un équilibre entre l'aménagement du territoire et le souci de faire un certain nombre d'économies. »

 

 

Chouette rentrée de septembre en perspective …